La Franc-maçonnerie a pour principe clé la liberté absolue de conscience. Le Grand Orient du Québec est mixte et se veut adogmatique. Il est donc possible pour un Ordre initiatique, dépositaire d’une tradition ancienne, de rester ouvert dans son cheminement vers l’universel.
La Franc-maçonnerie travaille au bien-être matériel et moral, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité. Ses travaux sont scandés par la devise :
Liberté – Égalité – Fraternité
Aujourd’hui, la franc-maçonnerie fait face à un redoutable défi : préserver son héritage philosophique issu des Lumières, centré sur l’épanouissement de l’être humain, tout en intégrant les nouveaux enjeux impliquant la Nature et la Terre toute entière. Le Grand Oeuvre a aussi cette dimension.
Pour être Franc-maçon, il faut être dit un homme ou une femme libre et de bonnes moeurs. Qu’est-ce que c’est, être libre ? D’abord, il ne faut pas être dominé par ses défauts, mais les travailler, à la manière du tailleur de pierre. Il faut aussi, à la façon de Socrate, chercher inlassablement la vérité. Être de bonnes moeurs, aujourd’hui, qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire? L’honnêteté, le sens des responsabilités, la tolérance, sont des vertus que les francs-maçons recherchent. Il faut aussi avoir le goût de l’amitié, le goût des autres, tout en travaillant sur soi-même avec une ardeur sans relâche. L’honnêteté dans l’indifférence ne fait pas le bon maçon. Le franc-maçon cherche à se perfectionner au contact des autres. Cette fraternité ouvre à l’Égrégore.